Le départ de Moïse Katumbi Chapwe de l’Union sacrée de la nation, cette coalition autour du président de la République Félix Tshisekedi, a fait sortir des députés et sénateurs « révolutionnaires et progressistes d’Ensemble pour le changement» de leurs gonds.
Ils ont rendu ce mercredi une déclaration pour se désolidariser de la candidature à la présidentielle de Moïse Katumbi.
Leur candidat, disent-ils, au scrutin présidentiel de 2023 est Félix Tshisekedi à qui ils ont assuré « un indéfectible soutien jusqu’à la victoire certaine » lors dudit scrutin.
Quant à Moïse Katumbi, sa décision de concourir pour un mandat à la magistrature suprême « ne concerne en rien la plateforme électorale Ensemble pour le changement ».
« Nous prenons acte du depart de Moïse Katumbi (de l’Union sacrée) », ont dit les députés révolutionnaires d’Ensemble pour le changement, non sans affirmer leur « appartenance » à la coalition présidentielle ainsi que leur « loyauté » au président Félix Tshisekedi.
« Nous exigeons, dans les 24 heures, une clarification de position dans le chef de tout membre de notre plateforme : députés, sénateurs, ministres et autres animateurs des institutions publiques », ont martelé les députés et sénateurs du courant révolutionnaire et progressiste d’Ensemble pour le changement.
Moïse Katumbi a concomitamment annoncé vendredi son intention de postuler à la présidentielle de 2023 ainsi que son départ de l’Union sacrée de Félix Tshisekedi.
Sa candidature devrait être actée au cours du Congrès de son parti politique, Ensemble pour ma République, qui se clôture ce mercredi à Lubumbashi.
Laurent Omba