Pour Lambert Mende, président du Convention des Congolais unis (CCU), parti politique membre de l’Union sacrée de la nation, « il n’y a pas péril en la demeure » après le départ de Katumbi et la démission du gouvernement des trois ministres d’Ensemble pour la République.
« La coalition Union sacrée reste droite dans ses bottes au niveau du gouvernement, de même que la majorité au niveau du parlement », a assuré l’élu de Lodja dans un échange avec INFOS.CD.
Et de poursuivre :
« Il n’y a rien à craindre de l’effritement de l’Union sacrée tant que la majorité n’a pas bougé au parlement. Il n’y a pas péril en la demeure ».
L’ancien ministre de la Communication sous Joseph Kabila, a estimé que le départ de Katumbi est une « habitude » à bannir.
« C’est devenu une habitude que nous ne devons pas encourager. Il (Katumbi) a joué le même jeu au FCC dans la législature passée (2015, NDLR) où il a profité de son appartenance à une majorité parlementaire et il s’est détaché juste avant les élections pour faire cavalier seul. Cela ne lui a pas profité. Ça sera le cas dans cette législature », a-t-il affirmé.
Moïse Katumbi a récemment décidé de se retirer de l’Union sacrée, plateforme politique initiée par le président Félix Tshisekedi, en se déclarant candidat à la présidentielle de 2023. Le congrès de son parti a entériné sa candidature et a invité les délégués d’Ensemble pour la République aux institutions de tirer les conséquences du départ du parti de l’Union sacrée.
Trois membres du gouvernement, issus du parti de Katumbi, ont démissionné de l’exécutif.
DM