L’éveil patriotique en milieux institutionnels, scolaires et académiques, c’est l’un des points de la communication du président congolais, lors de la dernière réunion du gouvernement de vendredi.
« Dans sa communication, Félix-Antoine Tshisekedi s’est focalisé sur la question de l’éveil patriotique qui doit s’enraciner, dès maintenant, dans les milieux institutionnels, scolaires et académiques », peut-on lire dans son compte-rendu.
S’en tenant à son adresse à la Nation du 3 novembre, le chef de l’Etat a rappelé à « tous et à chacun que la situation que traverse notre pays nécessite une mobilisation générale et effective de toutes les filles et de tous les fils du pays où qu’ils se trouvent en faveur de la Nation. »
Chaque citoyen est appelé à prendre, et à faire prendre conscience de la mesure des actions à initier pour maintenir l’unité et la cohésion nationale afin de garantir à notre pays sa dignité et consolider l’intégrité de notre territoire, peut-on lire dans le compte-rendu de la réunion du gouvernement.
Tshisekedi a ainsi invité tous les animateurs des institutions de la République à se préoccuper de la situation sécuritaire qui prévaut actuellement, et les encourage à impulser dans leurs secteurs respectifs des actions collectives visant à maintenir l’élan patriotique à tous égards.
Ainsi, de manière singulière, Tshisekedi a chargé tour à tour les ministres de l’Enseignement supérieur et universitaire (ESU), de l’Enseignement primaire, secondaire et technique (EPST), à « organiser respectivement, avec les autorités académiques et scolaires des activités de sensibilisation de la jeunesse congolaise mais aussi d’accentuer, de l’école maternelle à l’université, au moyen des programmes d’enseignement en vigueur, le rapport à la citoyenneté congolaise, et de veiller à inculquer l’amour de la patrie et surtout le devoir sacré de la défendre et de la préserver pour les générations futures ».
Lors de ces activités d’éveil patriotique, l’on devrait s’interdire de transformer en plateau de recrutement des élèves et étudiants dans des partis politiques, insiste le chef de l’État.
Giscard Havril Mane