Le procès Jean-Marc Kabund, ouvert ce lundi, va se poursuivre le 12 septembre prochain.
Au cours de la première audience de ce jour, le ministère public a justifié la détention de Kabund à Makala par le fait que le gouvernement n’a pas encore mis à sa disposition une résidence où il doit être assigné.
Alors qu’une certaine jurisprudence au pays fait que les personnes assignées à résidence surveillée soient coincées dans leur propre domicile, le ministère public a refusé de souscrire à cette logique.
Motif avancé : il y aurait une milice dans la résidence de Kingabwa du président de l’Alliance pour le changement.
Les militants du parti de Kabund ont exprimé ce lundi leur colère contre la justice qui continue de garder leur leader à Makala alors qu’une ordonnance établie par le juge l’assigne à résidence surveillée.
Ils ont manifesté en brûlant les pneus à la 1ère rue Limete et pour exiger l’exécution de l’ordonnance d’assignation à résidence surveillée de leur leader, qui continue de croupir à la prison centrale de Makala.
Jean-Marc Kabund a été mis aux arrêts le mois dernier. Il est poursuit pour « propos injurieux et diffamatoires » contre le chef de l’État et les institutions du pays.
DM