En marge des travaux de la Revue annuelle des performances 2022 (RAP) de l’Enseignement primaire secondaire et technique (EPST), lancés lundi par le ministre Tony Mwaba, les différents problèmes réels de ce secteur font l’objet d’une évaluation.
Il s’agit notamment du problème de la gratuité de l’enseignement primaire, de la lutte contre les antivaleurs, de l’effectivité de la paie des enseignants et de la mécanisation des nouvelles unités.
Le ministre de l’EPST Tony Mwaba soutient qu’il est important d’évaluer sérieusement « la santé de la gratuité » dans chacune des provinces éducationnelles. Car, explique-t-il, cela permettra de relever effectivement les performances de ce sous-secteur et des acteurs en provinces.
La problématique de la lutte contre les antivaleurs dans le sous-secteur de l’EPST figure aussi sur les matières à traiter de ces assises.
Tony Mwaba invite les participants à s’interroger sur les opérateurs engagés dans la paie pour apprécier comment procéder en vue du redéploiement des opérateurs qui sont à même de prendre en charge cette question de la paie dans les provinces. Cela permettra d’éviter la perturbation du calendrier scolaire.
« Le gouvernement n’a jamais été en retard ni des frais de fonctionnement, ni des frais salaires, mais ce sont les acteurs engagés dans la paie qui ne rendent pas service à l’Etat », dit-il, inquiet de savoir que certains enseignants parcourent parfois 300 et 500 kilomètres à la recherche de leurs salaires.
DM