La tension est de plus en plus perceptible à l’Institut facultaire des sciences de l’information et de la communication (IFASIC) où des menaces de manifestations estudiantines sont évoquées dans des écrits sous les manteaux répandus, en version soft, sur plusieurs plateformes numériques des membres de cet établissement d’enseignement universitaire, font savoir à INFOS.CD des sources proches du comité de gestion de cet institut.
Pour cause, des frais non justifiés qui seraient exigés des étudiants finalistes de deux premiers cycles devant soumettre leurs travaux de fin de cycle et d’études aux instances compétentes pour programmation de la défense au titre de la fin de la première session des épreuves de l’édition académique 2022-2023.
Outre cet aspect, certaines langues difficilement déliées évoquent des problèmes d’insalubrité généralisée au sein de cet établissement dont la renommée au-delà des frontières nationales contrasterait largement avec le niveau de salubrité de son milieu ambiant, du reste exigu et de plus en plus surpeuplé. De quoi favoriser des conflits latents aux agendas cachés.
A en croire des membres du personnel scientifique ayant requis l’anonymat, il y aurait des remous au sein de l’IFASIC suite à des soupçons persistants de mégestion de cet établissement qui célèbre son jubilé d’or.
A quelques jours du lancement de la campagne électorale, une manifestation publique des étudiants de l’IFASIC pourrait alimenter les débats sur la gouvernance du secteur de l’enseignement supérieur et universitaire. Ce, dans un contexte de difficile d’implémentation du système LMD (licence, master et doctorat). Le ministre de l’Enseignement supérieur et universitaire est attendu ce jeudi à l’Ifasic pour essayer d’éteindre un feu couvant.
La rédaction