Le spécialiste allemand de la biométrie dont le dernier chiffre d’affaires est de l’ordre de 78 millions €, remporte le contrat de conception, financement et production des passeports biométriques en RDC.
Le contrat signé avec le ministre des Affaires étrangères est adossé à un montant de 48 millions USD.
Pilotée par le ministre de tutelle lui-même, Christophe Lutundula Apala, cette mission a été très convoitée alors que le pays compte pas moins de 90 millions d’habitants. Une vingtaine d’entreprises se sont présentées avec dix qui ont été finalement pré-qualifiées quand les autres ont été écartées d’entrée.
Dermalog prend ainsi le relais à Locosem et à Semlex, l’entreprise belge qui est la maison mère de Locosem.
La compagnie belge avait remporté, en 2015, la concession de réalisation et d’exploitation du projet d’émission de 1,85 million de passeports biométriques sur un délai de 5 ans pour 222 millions de dollars.
Fin 2020, une fois son contrat arrivé à terme, sa filiale Locosem était entrée en scène pour l’émission des passeports biométriques. Ce contrat transitoire, en attendant qu’une nouvelle entreprise soit désignée, avait alors été conclu de gré à gré, suscitant quelques interrogations de la part de la société civile congolaise.
La société Dermalog, partenaire de Rheinmetall AG au sein Rheinmetall Dermalog SensorTec -une société de fourniture des technologies biométriques innovantes aux constructeurs automobiles née en mai dernier-, revendique aujourd’hui des références dans pas moins de 100 pays du globe.
Un temps l’hypothèse concernant la finalisation d’un accord avec la société parapublique française Imprimerie nationale pour la mise en place d’une plate-forme qui éditera les passeports biométriques pour le compte du gouvernement congolais avait été envisagée avant d’être finalement abandonnée.
Avec AfricaBusiness±