Dans un communiqué signé quelques heures après la liberté provisoire dont a bénéficié l’ancien conseiller spécial du chef de l’État en matière de sécurité mardi, le Collectif Free François Beya dénonce à nouveau les « menaces de mort qui continuent à être formulées contre l’intéressé ».
Ainsi, met-il en garde contre toute « tentative d’attenter à son intégrité physique ».
Il demande aussi la libération de ses co-accusés.
« A cet égard, il est d’avis que la liberté provisoire de François Beya Kasonga met de facto fin à sa détention illégale et arbitraire longue de 193 jours et à la parodie de procès contre lui. Par conséquent, elle devrait entrainer la libération de ses coaccusés, arbitrairement détenus jusqu’à ce jour à la prison de Ndolo », indique ce communiqué.
Le Collectif considère que cette décision de la Haute Cour militaire « montre incontestablement l’utilité des actions de défense des droits humains et de dénonciation des injustices nécessaires à la promotion du respect des droits de l’Homme et de la protection des libertés fondamentales ».
Arrêté en février dernier par les services de renseignement, puis transféré à Makala deux mois après, l’ex patron de la sécurité présidentielle a bénéficié d’une liberté provisoire hier mardi pour des raisons de santé.
Il est notamment accusé d’atteinte à la sûreté de l’Etat et d’avoir proféré des insultes contre le Président de la République.
Moïse Esapa