Le Fonds des Nations-Unies pour la population (UNFPA) et l’ambassade du Royaume de Norvège, ont signé ce mercredi à Kinshasa, un accord de financement de 2,3 millions USD.
La signature de cet accord est intervenue par l’entremise de l’ambassadeur du Royaume de Norvège et du chargé de programme de UNFPA en présence du secretaire d’Etat norvégien aux Affaires étrangères.
Ce financement va couvrir trois années et vise le renforcement des systèmes de santé nationaux pour fournir des informations et des services de santé sexuelle et reproductive intégrés et de haute qualité, des services de planification familiale, de santé maternelle complète, de prévention des infections sexuellement transmissibles et du VIH, qui répondent aux situations d’urgence et aux contextes fragiles.
Selon les deux parties à l’accord, cette convention permettra d’adapter les services aux besoins des adolescents et des jeunes, pour leur permettre d’exercer leurs droits à l’information et aux services de santé sexuelle et reproductive, notamment à travers une éducation sexuelle complète, le renforcement de compétences en leadership et leur résilience.
« Le renforcement des capacités pour développer et mettre en œuvre des politiques qui donnent la priorité à l’accès à l’information et aux services pour la santé sexuelle et reproductive et les droits reproductifs, en particulier pour ceux qui sont les plus en retard , y compris dans les contextes humanitaires et également considéré dans la mise en œuvre de ce financement », a fait savoir le chargé de programme de l’UNFPA.
L’ambassadeur du Royaume de Norvège, a, à cette occasion, affirmé l’engagement de son pays à apporter un soutien « important » à UNFPA qui est un partenaire « qui se bat pour le droit des femmes et des filles, a décidé de leur propre corps. La Norvège est deuxième sur la liste des donateurs pour les contributions de base à UNFPA au niveau global ».
La Norvège a dit soutenir les efforts de l’UNFPA pour promouvoir le développement des adolescents et des jeunes filles et s’appuie sur des programmes visant a mettre fin aux mariages d’enfants et aux grossesses précoces, aux initiatives qui améliorent la santé et les droits en matière de santé sexuelle et reproductive, à l’éducation des enfants et les efforts de lutte contre la violence sexiste, y compris dans les contextes humanitaires.
La signature de ce partenariat, selon UNFPA , intervient à un moment opportun où son programme en RDC vient d’être révisé pour se focaliser sur les besoins des jeunes et la préparation et la réponse humanitaire pour les populations les plus démunies et satisfaire leurs besoins en santé sexuelle et droits reproductifs.
Ce financement est aligné sur le plan national de développement stratégique de la RDC valide de 2020 à 2024.
Yvette Ditshima