L’entérinement par l’Union pour la démocratie et le progrès social de la candidature de Félix Tshisekedi à la présidentielle pousse plusieurs média à faire un éclairage sur ces élections dont le début de dépôt des candidatures est annoncé pour ce 1er septembre.
Alors que l’UDPS a entériné la candidature de Félix Tshisekedi à la présidentielle de décembre 2023, Congo Nouveau présente Moïse Katumbi comme l’un des plus redoutables challengers du président sortant. «Tshisekedi-Katumbi : la bataille officielle », titre le tabloïd.
Le Potentiel pense plutôt que Félix Tshisekedi est favori pour renouveler son bail au Palais de la nation, mais le défi de l’UDPS est de lui offrir une majorité parlementaire, tout en se rassurant du soutien des autres poids lourds de l’Union sacrée.
De son côté, La Transparence s’intéresse au sort de Martin Fayulu à trois jours de l’ouverture du dépôt des candidatures. « Partira, partira pas ? », s’interroge l’hebdomadaire, rappelant que le président de l’ECiDé n’a toujours pas modifié sa dernière prise de position, celle de ne pas compétir dans les conditions actuelles, lui qui continue de réclamer entre autres un nouvel audit du fichier électoral.
« Alingete attrape Kwandja la main dans le sac », titre AfricaNews qui revient sur l’affaire de détournement présumé des sept véhicules destinés au Comité national des jeux de la Francophonie mais immatriculés au nom des tiers. « Dans une correspondance signée le 25 août, le jour de la réunion fatidique à l’IGF, Opez Group, fournisseur des véhicules à problème, a enfoncé davantage Kwandja en voulant le sauver des griffes des flics financiers sans visiblement y parvenir.
Opez group tente, dans cette missive, d’endosser le «désagrément» dû, selon lui, à un «malentendu» suite au «retard» pris dans le «processus d’établissement des titres de propriété».
Des arguments censés «dissiper» tout «doute» sur l’intention d’un «quelconque détournement». Pour le journal, cette note ne désamorce nullement la bombe. Bien au contraire, elle paraît comme manœuvre «boutiquée» pour «sauver les meubles».
La rédaction