Les enjeux de cette campagne électorale continuent de faire la Une des journaux kinois.
EcoNews parle d’un « service minimum à la tête de l’Etat », à la suite de la campagne électorale. Cette mobilisation politique, écrit le journal, a entraîné un ralentissement des activités gouvernementales, avec un service minimum observé au sommet de l’État où le Président Félix Tshisekedi est candidat à sa propre succession pour un second mandat. « Cela signifie que jusqu’au 18 décembre 2023, date de la fin de la campagne électorale, la RDC tournera au ralenti ».
La Prospérité estime que la population est « découragée par ses dirigeants » et préfère participer aux nombreux meetings des candidats en vue de « s’en tirer avec quelque chose à mettre sous la dent et passer la journée. C’est pour cette raison que ces rassemblements politiques attirent du monde non par conviction politique, mais plutôt parce que affamée ».
Le Phare se tourne vers la situation à l’opposition et indique que Martin Fayulu, « déçu par le manque de sincérité de certains de ses anciens partenaires politiques dans l’opposition lors de la réunion de Pretoria, a résolu de s’assumer comme candidat à la magistrature suprême du pays sous le label «Lamuka», qu’il interdit à quiconque d’enterrer «vivante». Il bat ainsi campagne sans plus s’attarder sur l’idée d’un candidat commun de l’opposition », chute le quotidien.
Ce qui pousse Congo Nouveau à évoquer une « bataille en 5 contre 1 ». Les électeurs auront à éparpiller leurs suffrages entre les cinq tendances de l’opposition, faisant au passage le lit de Félix Tshisekedi qui risque de l’emporter dans un scrutin à un seul tour et à la majorité simple des voix, analyse le journal.
La Rédaction