Le professeur Célé Manianga et le docteur Albert Muya Dibaya, experts en santé publique, ont répondu, mardi au studio maman angebi à la télévision nationale, aux questions des participants sur la vaccination au Covid-19.
C’était dans le cadre de l’émission « Santé Plurielle » présentée par Bibiche Mbete sous forme d’une conférence débat pour la circonstance.
La cellule d’appui à la vaccination fait face à la réticence des Kinois à se faire vacciner. Seuls 10,4% de la population a répondu favorablement à la campagne de vaccination de la première dose contre 7% pour la deuxième dose. Des chiffres inférieurs par rapport aux provinces où les statistiques indiquent notamment un taux de 20% pour le Kasaï-Oriental et 22% pour la Lomami.
Les intervenants à cette émission appelent à lutter contre l’« info-demi », c’est-à-dire l’épidémie de la fausse information qui empêche un grand nombre de la population à se faire vacciner.
Une coordination avec les médias est mise en place pour créer le narratif qui va restaurer la confiance et une approche ciblée de la vaccination.
La cellule d’appui a déjà pris contact avec les différentes confessions religieuses de la ville pour améliorer la campagne de sensibilisation, instaurer des panels dans des universités pour inciter les jeunes à recourir au vaccin.
Le chargé de communication de la cellule d’appui, le professeur Célé Manianga, insiste sur le fait que le gouvernement congolais possède 4 différents vaccins disponibles dans le monde : Fyser, Moderna, Johnson Johnson et Synovac. De quoi favoriser un libre choix de la population kinoise.
L’épidémiologiste Albert Muya martèle sur le rôle des médias dans la gestion des informations sur le vaccin : contribuer aux mesures de la riposte et non soutenir la désinformation.
Gladys Bokeme