Le monde célèbre le 5 mai de chaque année la journée internationale de la pratique de sage-femme. Le thème retenu pour cette année est « Ensemble à nouveau : de l’évidence à la réalité ».
A Kinshasa, une cérémonie s’est tenue à l’Institut national pilote d’enseignement des sciences de santé (INPESS).
Le Fonds de Nations-Unies pour la population (UNFPA) à travers son Représentant Adjoint Kenneth Ehouzou a réitéré son engagement à œuvrer aux côtés des sages-femmes pour réduire la mortalité maternelle et néonatale. Pour y parvenir, les sages-femmes devront s’appuyer sur la formation et sur les réglementations nécessaires pour avoir les techniques et les compétences en obstétrique définies par la Conférence internationale des sages-femmes.
« Nous allons continuer à investir dans le programme de sages-femmes pour la digitalisation du programme Sage-femme, c’est-à-dire la cartographie des sages-femmes en RDC, mettre en place une application qu’elles pourront utiliser pour se former. Nous allons aussi continuer à renforcer les capacités de l’équipe enseignante sage-femme et aussi fournir les matériels qui doivent être mis à la disposition des sages-femmes », a rapporté le Représentant Adjoint Kenneth Ehouzou, au nom du Représentant pays de l’UNFPA, Dr Eugène Kongnyuy.
UNFPA a aussi promis d’appuyer toutes les bonnes initiatives des sages-femmes pouvant aider à construire un monde meilleur dans lequel chaque grossesse est désirée et chaque accouchement est sans risque.
Ainsi, un plaidoyer a été lancé pour l’amélioration de la qualité des soins administrés par les sages-femmes et leur déploiement dans l’arrière pays.
La fin de cette cérémonie a été marquée par la prestation de serment d’une centaine de sages-femmes admises dans la profession en présence du représentant du ministre de la Santé publique hygiène et prévention, du Directeur du PNSR, du député national Eliezer Ntambwe, porteur de la proposition de loi portant création, organisation et fonctionnement de l’Ordre national des sages-femmes dans le pays.
En République démocratique du Congo, la pratique de sages-femmes est en une profession qui souffre de la réglementation.
D’après les pratiquants, cette réglementation est essentielle pour protéger le public contre toute personne qui pratiquerait des services inappropriés.
Yvette Ditshima