L’organisation internationale Médecins Sans Frontières (MSF) compte vingt ans depuis qu’il a lancé ses activités de lutte contre le VIH en RDC.
Au cours d’un point de presse à l’Académie des Beaux-Arts mardi, cette organisation a signalé que depuis 2002, des avancées significatives dans la prise en charge des personnes vivant avec le VIH sont enregistrées mais le problème de la contamination de la mère à l’enfant reste majeur.
Selon le Programme national de lutte contre le Sida, les activités destinées à réduire la transmission du VIH de la mère à l’enfant par le dépistage des femmes enceintes et la mise sous traitement sont en baisse.
Un quart d’enfants nés de mères séropositives n’a pas eu accès à la prophylaxie pédiatrique à la naissance.
MSF note un bilan de 2129 enfants nés avec le VIH.
Réduire le taux des enfants séropositifs figure parmi les grands défis que MSF compte relever après ces 20 ans des réalisations.
« Plusieurs personnes sont soumis à un dépistage tardif étant donné que le dépistage volontaire n’est pas gratuit en RDC, seulement pour les femmes enceintes et les tuberculeux », indique le Responsable médical adjoint mission MSF RDC, Zakari Moluh.
MSF regrette que malgré la gratuité du dépistage pour les femmes enceintes, un problème de rupture de stock se pose pour ce test, notamment les ARV pédiatriques.
La transmission de la mère à l’enfant représente un problème que la RDC ne peut résoudre seule, souligne Bonard Kiala, coordinateur projet adjoint VIH/SIDA.
Gladys Bokeme