La vice-ministre de la Santé, Hygiène et Prévention a lancé le lundi à Kinshasa le projet du Réseau de réduction des menaces liées à la variole du singe, devant les partenaires ainsi que les représentants de la RCA, Congo-Brazza, Nigeria et du Cameroun.
Ce réseau vise la mise en œuvre des sites sentinelles de la République démocratique du Congo (RDC) comme centres de formation régionaux pour créer des systèmes de biosurveillance durables dans les pays prioritaires de la DTRA (Agence de réduction de menaces du ministère américain de la Défense).
« Le MonkeyPox sévit en Afrique centrale et à l’Ouest depuis plus d’une décennie. La RDC étant considérée comme le fléau de cette maladie », a dit Véronique Kilumba.
Avec ce réseau, les chercheurs congolais vont partager, avec ceux des pays de la région, leur expérience, a fait savoir la vice-ministre de la Santé, Hygiène et Prévention.
De son côté, le professeur Placide Mbala a souligné que ce réseau poursuit cinq objectifs dont la création d’un centre de formation pour les pays à engagement direct (DEC) de la DTRA en Afrique occidentale et centrale situé à I’INRB à Kinshasa. Il y a également la mise à disposition d’une formation complète avec le Programme national ( PNLMPX – VHF ) autour de l’ensemble du système national de surveillance du MPX afin que d’autres pays puissent améliorer leur système ou de le modeler sur celui de la RDC pour pouvoir prendre en charge de bout en bout leurs propres systèmes de surveillance d’une manière durable à la fin de ce projet .
la Variole du Singe (MonkeyPox) a été déclarée comme une urgence de santé de portée internationale par l’OMS.
Yvette Ditshima