Les activités socio-économiques et scolaires sont également restées paralysées ce mercredi dans la cité de Kasindi à Beni.
La société civile locale a appelé à une série de journées ville morte pour protester contre l’insécurité grandissante dans ce coin de la province du Nord-Kivu.
Le mot d’ordre, visiblement, semble avoir été suivi par la population de cette cité frontalière avec l’Ouganda.
Les élèves et les étudiants, depuis lundi, n’ont pas fréquenté les différents milieux éducatifs de Kasindi.
Pour le porte-parole de ce mouvement de contestation, Marcel Mbasa Musubao, la grève générale va continuer jusqu’à ce que les autorités trouvent une solution à l’insécurité urbaine à Kasindi.
Les organisations citoyennes, à l’origine de ce mouvement, ont salué l’accompagnement de la population dans ce mouvement de grève générale qui est à son septième jour.
De quoi impacter sur les activités des commerçants ougandais et congolais qui n’ont plus franchi la frontière depuis le lancement de ce mouvement le jeudi dernier.
Ces organisations citoyennes exigent notamment le remplacement des militaires FARDC porteurs du brassard en couleur carotte accusés de beaucoup d’abus. Elles exigent également de nouvelles affectations pour les agents de la police qui ont longtemps œuvré à Kasindi.
Aucune réponse favorable n’a été donnée pour le moment à ces revendications de la part des autorités.
Dieumerci Diaka