En marge de la visite du Pape François à partir de ce mardi à Kinshasa, le Cardinal Ambongo a évoqué la situation sécuritaire préoccupante dans l’Est de la République démocratique du Congo.
Comme ses pairs de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO), l’archevêque de Kinshasa dénonce sur RFI « l’hypocrisie » de la communauté internationale.
« Nous avons déjà depuis 30 ans la présence de la Monusco. Mais elle ne change pas grand-chose. Il y a une sorte de duplicité de la communauté internationale dans cette crise. Le peuple congolais a l’impression que cette communauté a un agenda en défaveur du Congo », déclaré-t-il.
Le prélat dit ne pas comprendre comment les Nations Unies peuvent se déclarer impuissantes face à un « petit groupe armé », alors qu’elles sont très actives en Ukraine.
En septembre dernier en marge de l’Assemblée générale des Nations unies, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres affirmait que le M23 avait des équipements plus sophistiqués que les casques bleus de la MONUSCO.
La visite du Pape, espère Fridolin Ambongo, sera une occasion de mettre la situation du Congo au cœur de l’attention de la communauté internationale.
Socrate Nsimba