Le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde a présidé lundi 26 une importante réunion sécuritaire autour de la situation qui prévaut à Kwamouth, dans le Maï-ndombe, dans le Kwilu et dans le Kwango.
Cette réunion a connu la participation des ministres chargés de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires coutumières, Justice, Défense nationale, Finances, Droits humains, Affaires sociales et Budget. Mais aussi du gouverneur de Kinshasa ainsi que des services de sécurité et de renseignements.
Selon le ministre de l’Intérieur, Daniel Aselo, le conflit communautaire dans les provinces issues du démembrement de l’ex-Bandundu « porte visiblement une main noire. »
Il nécessite » l’implication de l’ensemble du peuple congolais ainsi que de tous les services de sécurité et plus particulièrement l’armée et la police. »
Il a indiqué que les services de sécurité sont mises à l’œuvre à Maï-Ndombe et sur la Nationale numéro 17 où les » insurgés se retrouvent encore dans des forêts et dans des savanes en train de continuer à commettre des actes ignobles et qui amènent à la mort. »
« La population est encouragée à se lever et à participer activement et surtout à dénoncer ces infiltrés et inciviques congolais qui se permettent de commettre ces actes de déstabilisation du pays », a laissé entendre le VPM Daniel Aselo.
Lors d’une interview accordée aux médias français le week-end dernier, le chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi avait également émis l’hypothèse d’une « main noire » derrière le conflit entre Teke et Yaka.
Hugo Matadi