Le représentant de la France au Conseil de sécurité des Nations-Unies, Nicolas de Rivière, s’est exprimé samedi à Goma au sujet de la situation sécuritaire précaire dans l’Est de la RDC.
De son avis, la solution à cette crise sécuritaire incombe en premier lieu aux autorités et à l’armée congolaises.
« Les Nations-Unies ne peuvent pas tout faire. Elles ne sont pas en charge de tout. Les autorités de la RDC sont également en charge. Les FARDC sont chez elles aussi. Donc c’est une responsabilité qui leur incombe », a martelé M. Rivière qui fait partie de la délégation du Conseil de sécurité en mission en RDC depuis jeudi dernier.
Et d’enchaîner :
« N’attendez pas des Nations-Unies qu’elles règlent des choses de manière magique et de manière instantanée à la place des autorités congolaises ».
Le diplomate français a soutenu que le rôle des Nations-Unies est d’« aider », non d’apporter une « solution magique » au problème de sécurité en RDC.
« Ce ne sont pas les Nations-Unies qui vont régler toutes seules les problèmes », a-t-il insisté, tout en affirmant qu’il « faut une négociation politique, une solution sécuritaire ».
La délégation du Conseil de sécurité a bouclé ce dimanche sa mission en RDC diligentée en vue de s’imprégner de la situation sécuritaire et humanitaire qui prévaut à l’Est du pays.
Cette situation est notamment marquée par la poursuite des combats armés entre les M23 et les FARDC après la énième violation de cessez-le-feu par les rebelles.
Ce cessez-le-feu devrait entrer en vigueur mardi, soit deux jours avant l’arrivée de la délégation du Conseil de sécurité, qui a été à Kinshasa puis à Goma.
Laurent Omba