Le ministre des Affaires étrangères a réagi ce lundi à des appels à manifester qui se sont multipliés sur les réseaux sociaux depuis quelques jours réclamant l’annulation par le Conseil de sécurité de l’obligation de notification pour l’achat des armes par le gouvernement congolais.
Christophe Lutundula fait savoir que des manifestations contre les institutions des Nations Unies ainsi que les partenaires seront en défaveur de la RDC dans les démarches entreprises pour obtenir la levée de l’embargo sur les armes.
Il a précisé que la demande de la levée de l’obligation de déclarer la vente d’une catégorie d’armes à la RDC est déjà introduite au Comité des sanctions et est sous examen.
« Toutes manifestations contre les institutions de l’ONU ou les partenaires extérieurs desserviront la RDC au profit de ses ennemis », a écrit le patron de la diplomatie congolaise, Christophe Lutundula sur son compte Twitter.
Depuis 2008, le gouvernement n’est plus sous embargo d’armes sauf qu’il est exigé aux fournisseurs de la RDC de notifier au comité de sanction du Conseil de sécurité toute acquisition d’armements par ce pays africain.
La semaine dernière, une délégation du Comité de sanctions du Conseil de sécurité des Nations unies a séjourné à Kinshasa. Le Gabonais Michel- Xavier Biang, président du Comité de sanctions du Conseil de sécurité, avait précisé au terme de son entretien avec le président du Sénat, Modeste Bahati, que seuls les groupes armés sont sous le régime des sanctions. Le gouvernement congolais, lui, est libre de se procurer les armes.
Fidèle Kitsa