Dans un communiqué publié ce lundi, Amnesty International a dénoncé l’utilisation d’armes explosives dans des zones densément peuplées par les Forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) et le mouvement rebelle du M23.
« Des armes explosives imprécises à large rayon d’impact ont été utilisées dans des zones densément peuplées plus de 150 fois en l’espace de sept mois, faisant plus de 100 morts », a-t-on lu dans le communiqué.
Selon cette organisation, l’usages des armes explosives enfreignent le droit international humanitaire et pourraient constituer des crimes de guerre.
La Cour pénale internationale devrait, selon elle, envisager une enquête sur ces attaques.
Par ailleurs, Amnesty International appelle les belligérants, ainsi que leurs alliés régionaux et internationaux, à respecter le droit international et à protéger les populations civiles.
C’est depuis fin 2021 que le groupe rebelle du M23 a repris les offensives dans la partie Est de la RDC, s’emparant d’une centaine de localités stratégiques. Cela a accentué la crise humanitaire et aggravé l’insécurité obligeant des milliers de civils à fuir leurs espaces de vie naturels.
Jevic Ebondo