La societe civile du Nord-Kivu s’insurge contre la persistance de l’insécurité dans la partie Est de la RDC avec notamment l’activisme des rebelles du M23 dans les territoires de Rutshuru et Nyiragongo.
Lors du lancement de la campagne « Mettez urgemment fin aux crimes oubliés pendant plus de 25 ans à l’Est de la RDC », intervenu mercredi, cette structure citoyenne a recommandé au gouvernement congolais de construire un mur de 10 mètres de hauteur entre la RDC et le Rwanda, ce dernier étant pointé du doigt comme instigateur de l’insécurité au Nord-Kivu.
Dans la déclaration rendue à l’occasion de cet événement, la société civile du Nord-Kivu a attiré l’attention de la communauté internationale sur les exactions enregistrées dans cette partie du pays.
Elle a en outre invité le gouvernement à « considérer les M23-RDF comme une rébellion étrangère au même titre que les ADF, les FDLR, les Red Tabara et les Mbororo ».
Elle a également sollicité de l’exécutif national « d’appuyer et accompagner les initiatives de la population de l’Est visant à se liberer de l’agression rwandaise ».
Près de 10 ans après leur défection, les rebelles du M23 ont repris les armes en novembre 2021, multipliant des attaques contre les positions des FARDC dans l’Est de la RDC. A ce jour, ces rebelles, accusés d’être appuyés militairement par le Rwanda, contrôlent plusieurs localités des territoires de Rutshuru et Nyiragongo.
Fidèle Kitsa