Selon l’archevêque métropolitain de Lubumbashi, Monseigneur Fulgence Muteba, 45 jeunes ont été tués à Lubumbashi au mois de mars dernier.
La plupart de ces personnes tuées étaient militants du parti politique Union nationale des Fédéralistes du Congo (UNAFEC), précise-t-il dans son homélie de la messe dédiée à ces victimes dont il a cité les noms.
La société civile du Haut-Katanga avait, elle, répertorié 25 morts à la suite des incidents survenus le 23 mars dernier à Lubumbashi au pont jeté sur la rivière Naviundu.
L’UNAFEC, de son côté, avait établi un bilan de 21 morts et le conseil provincial de sécurité parle de 8 morts, dont un seul par balle.
Pour Mgr Fulgence Muteba, ce qui s’est passé en mars à Kilobelobe n’est pas à minimiser, encore moins à masquer.
« On aurait tort de le banaliser, comme si la vie des jeunes trépassés ne comptait pas. Des vies humaines ont été fauchées, pour une raison qu’on ignore. C’est une alerte malheureuse qui peut conduire à un désastre dont personne ne peut avoir le contrôle. Il faut arrêter l’insécurité, les tueries et la haine. Absolument », interpelle-t-il.
Un procès public a été ouvert le vendredi 7 avril dernier par le Tribunal Militaire Garnison de Lubumbashi sur ces tueries.
Dieumerci Diaka