Plusieurs détenus se sont évadés mercredi dans la soirée du cachot du camp GD à la cité de Mbanza-Ngungu dans le Kongo Central.
La police a avancé un bilan de 19 détenus évadés contre 40 pour des sources parallèles.
« La scène de l’évasion a commencé quand les détenus ont exprimé le besoin de boire de l’eau et à l’arrivée du bidon d’eau, ils ont forcé la porte du cachot et sont sortis en masse. Les deux policiers de garde surpris par l’événement, n’ont pas pu maîtriser ces détenus », a relaté le commandant du commissariat territorial de la police de Mbanza-Ngungu, John Barakomeroi.
Ces évadés, a-t-il poursuivi, ont été transférés au parquet après 48 heures de détention conformément à la Loi.
« Je n’ai pas compris pourquoi le parquet les avait renvoyés encore au cachot », a dit John Barakomeroi.
Il a toutefois rassuré que des recherches ont été entamées pour retrouver ces détenus qui se sont évadés. De son avis, des bandits de grand chemin se trouvent dans le lot des personnes évadées.
De son côté, le chef d’antenne de la Commission nationale des droits de l’homme fustige le manque de célérité dans le traitement des dossiers judiciaires en période des festivités. Selon lui, c’est la cause du surpeuplement de ce cachot d’une faible capacité d’accueil : environ 15 personnes.
DM