L’ONG Synergie de lutte anti-mines (SYLAM) a révélé mardi à Goma qu’en l’espace de trois mois, des engins explosifs de guerre ont causé la mort d’une dizaine de personnes et provoqué plusieurs blessures dans les territoires de Nyiragongo, Rutshuru et Masisi au Nord-Kivu.
L’ONG a particulièrement fait allusion aux engins abandonnés lors des affrontements entre les rebelles du M23 et les FARDC.
Ainsi, le coordonnateur national de la SYLAM, Marrion Ngavho a soutenu que les engins explosifs abandonnés par les parties belliqueuses demeurent un véritable danger permanent pour les populations locales.
« On y retrouve beaucoup de munitions telles que des grenades, des roquettes, des mortiers qui ont été préparées et abandonnées dans les écoles, sur les routes et dans les zones des combats », a-t-il rapporté.
Marrion Ngavho a sollicité un appui dans la lutte anti-mines en RDC qui est « indispensable en cette période où la partie Est fait face à la guerre ».
Il a indiqué que la RDC compte une trentaine de champs des mines, dont sept se trouve dans la province Nord-Kivu.
Dieumerci Diaka