Dans un communiqué publié lundi, les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) ont dénoncé une énième violation du cessez-le-feu de la part des rebelles du M23.
Ces rebelles, selon les FARDC, ont violé cette mesure en lançant des attaques, dans la nuit du dimanche à lundi, contre leurs positions à Kyahembwa, Butchalwichi, Kihusha et Lubula, en territoire de Masisi.
Samedi à Addis-Abeba, les chefs d’État de la Communauté des États d’Afrique de l’Est avaient décidé d’un cessez-le-feu immédiat comme l’une des mesures pour le rétablissement de la paix à l’Est.
En l’espace d’une nuit, les M23, accusés de bénéficier du soutien de l’armée rwandaise, ont boudé cette décision des présidents de l’EAC, autant qu’ils n’ont pas suivi les résolutions décidées à Luanda fin novembre dernier.
Selon les résolutions de Luanda, les M23 devraient immédiatement déposer les armes et se retirer de toutes les zones sous leur occupation au plus tard le 15 janvier dernier. Plutôt que de se retirer, ces rebelles ont conquis de nouvelles entités.
Face à cette attitude des M23, les FARDC veulent prendre la communauté internationale à témoin et l’ont appelé à tirer toutes les conséquences qui s’imposent.
Giscard Havril Mane