La MONUSCO et les FARDC ont lancé, ce vendredi à Goma, une opération conjointe dénommée « Spring Bok », qui vise notamment à protéger le chef-lieu du Nord-Kivu ainsi que la cité de Saké, dans le territoire de Masisi, contre les attaques des rebelles du M23.
Elle a été initiée après l’escalade des violences au Nord-Kivu le mois dernier, conséquences d’intenses combats armés entre les M23 et les groupes d’autodéfense dits Wazalendo.
« Les troupes de la MONUSCO sont déployées dans toute la région et si jamais les groupes armés illégaux s’approchait de ces villes, la MONUSCO et les FARDC défendraient la population civile », a dit le général Octavio Miranda de la mission onusienne.
L’officier de l’ONU estime que le conflit armé représente une menace majeure pour l’accès de l’aide humanitaire et pour les personnes déplacées dont beaucoup s’abritent dans des sites situés à la périphérie de Goma.
Du coté des FARDC, le porte-parole du gouverneur militaire du Nord-Kivu, le lieutenant colonel Guillaume Ndjike Kaiko a rappelé que les FARDC respectent jusqu’à ce jour le cessez-le-feu conformément aux résolutions de Luanda et de Nairobi. Il a pointé du doigt les éléments du M23 soutenus par le Rwanda d’être à la base de la détérioration de la situation sécuritaire et humanitaire dans la province du Nord-Kivu.
Dieumerci Diaka