La délégation du Conseil de sécurité des Nations-Unies, composée des représentants des 15 pays membres de cet organe onusien, est arrivée ce samedi à Goma, chef-lieu du Nord-Kivu.
Accueillie au pied de l’avion par le gouverneur Constant Ndima, la délégation entend, durant son séjour dans la capitale provinciale du Nord-Kivu, s’imprégner de la situation sécuritaire et humanitaire qui prévaut dans l’est de la RDC.
Kinshasa a été la première étape de la mission de cette délégation du Conseil de sécurité des Nations-Unies. Ils y ont rencontré le président de la République, le Premier ministre et des acteurs politiques de l’opposition pour des échanges au sujet du rétablissement de la paix à l’Est du pays et de la tenue des élections libres et transparentes dans le délai constitutionnel.
Cette mission intervient après l’entrée en vigueur manquée du cessez-le-feu déclaré mardi par les rebelles du M23.
Des combats entre le FARDC et ce groupe rebelle se poursuivent aux alentours de Sake, à 30 kilomètres de Goma.
A la suite de cette énième violation du cessez-le-feu, le Conseil de sécurité, par la voix de Michel Xavier Biang, représentant du Gabon et co-président de la délégation, a affirmé n’exclure aucune possibilité dans l’objectif de ramener la paix dans la partie orientale de la RDC.
« Nous sommes conscients de l’ampleur des enjeux sécuritaires, humanitaires, et politiques. C’est pourquoi, il est important, et nous sommes convaincus que pour trouver des réponses aux causes profondes de la situation qui prévaut, il faut écouter. Il faut dialoguer. Il faut surtout comprendre et agir. Les sanctions sont un levier d’action du Conseil de Sécurité. Mais au-delà des sanctions, il y a d’autres leviers. Nous envisageons toutes les possibilités dans l’objectif de rétablir la paix et la sécurité dans l’est de la RDC », a-t-il souligné.
La mission de cette délégation du Conseil de sécurité des Nations-Unies , entamée vendredi, prend fin ce dimanche.
Laurent Omba