Des femmes du Nord-Kivu ont exigé au gouvernement congolais de suspendre la participation de la RDC dans les différents mécanismes régionaux et sous régionaux à l’instar de la Communauté d’Afrique de l’Est (EAC) et la Conférence internationale sur la région des Grandlacs (CIRGL), jusqu’à nouvel ordre.
A travers une déclaration lue à Goma ce lundi, elles ont condamné « avec la dernière énergie » la prise d’une partie du territoire de Rutshuru par des rebelles du M23 soutenus par le Rwanda.
Tout en soutenant les actions non violentes initiées par la coordination provinciale de la société civile du Nord-Kivu, elles ont rassuré de leur accompagnement aux Forces armées de la RDC engagées aux fronts.
Ces femmes ont par la même occasion demandé aux autorités congolaises de procéder à la fermeture des frontières de la RDC avec le Rwanda et d’assurer la protection des civils particulièrement des femmes et des groupes vulnérables.
Elles ont par ailleurs attiré l’attention de la communauté internationale l’appelant à « suspendre économiquement le Rwanda et l’Ouganda impliqués dans cette agression en leur exigeant leur retrait immédiat sur notre sol. »
Aussi, ne pas aussi considérer la crise sécuritaire actuelle comme étant un conflit entre les communautés.
La situation sécuritaire au Nord-Kivu demeure volatile avec des violents combats en cours à Rutshuru depuis le jeudi 20 octobre dernier où les FARDC font face aux rebelles du M23. Des opérations militaires qui ont occasionné d’énormes dégâts et des déplacements massifs des populations.
Fidèle Kitsa