En partance pour Bukavu, Néhémie Mwilanya, Coordonateur du Front commun pour le Congo (FCC), s’est arrêté vendredi à Goma pour témoigner sa compassion aux populations meurtries de la province du Nord-Kivu où il un regain inquiétant de l’insécurité.
Il a déclaré que la situation à l’Est de la RDC affecte le pays en entier.
« Entant qu’un corps, lorsqu’une partie est affectée, c’est le corps entier qui est touché », a-t-il illustré.
Pour Mwilanya, le plus important à l’heure actuelle, est de guerrir les maux par la restauration de la paix et de la sécurité dans cette partie du pays.
« C’est clair que le pays est en deuil. Lorsqu’on est amputé, qu’il s’agisse d’un bras ou d’un doigt, on ne peut qu’être malade. Maintenant, c’est une autre histoire, celle de savoir quelle est la cause de cette situation, quelles sont les responsabilités à établir. Mais l’essentiel est d’abord de guerrir du mal. C’est ça le plus important », a déclaré le Coordonnateur du FCC, plateforme politique de l’ancien président Joseph Kabila.
Et de poursuivre :
« Mes premiers mots et les plus importants s’adressent à nos populations qui souffrent. Elles peuvent croire à toute notre sympathie, à la sympathie de ma famille politique et à la sympathie de notre leader, le camarade Joseph Kabila ».
La situation sécuritaire dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri demeure volatile malgré l’état de siège décrété depuis mai 2021 par le chef de l’État Félix Tshisekedi. Des cas des tueries, vols, viols et déplacements massifs de la population ne cessent d’être enregistrés dans cette partie de la RDC.
Pendant ce temps, des opérations militaires se poursuivent dans différentes zones FARDC font face à des groupes armés locaux et étrangers.
Fidèle Kitsa