Au Conseil des ministres vendredi, le chef de l’État congolais, Félix Tshisekedi, a déploré « l’impuissance » des Nations-Unies et « l’indifférence » de la communauté internationale face à l’agression dont est victime la République démocratique du Congo de la part du Rwanda à travers la rébellion du M23.
Par ailleurs, Félix Tshisekedi s’est également indigné du fait que les Nations-Unies soutiennent des mesures de restriction affectant les capacités de défense des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC). Allusion faite au préalable de notification au Conseil de sécurité pour achat d’armes.
Le chef de l’État a appelé à la « requalification » du calendrier de retrait de la MONUSCO du sol congolais. Il a souligné le fait que les faiblesses et les limites de la MONUSCO ont été reconnues au plus haut sommet de l’administration onusienne.
Le compte-rendu de cette réunion précise que Félix Tshisekedi a rappelé la « détermination du peuple congolais à défendre la souveraineté nationale et l’intégrité territoriale du pays quel qu’en soit le prix ».
« Nous devons tous nous mobiliser pour cette cause existentielle », a martelé Félix Tshisekedi.
Félix-Antoine Tshisekedi revient d’un voyage à New-York où il a, la semaine dernière, du haut de la tribune de l’Assemblée générale de l’ONU, cité nommément le Rwanda comme agresseur de la RDC dans l’Est du pays. Mais le président congolais est rentré frustré de n’avoir pas pu obtenir l’adhésion de la communauté internationale.
Chaly Sunda