La Communauté congolaise en formation en Chine (CCFC) a organisé mercredi une conférence à l’occasion de la journée internationale des droits des femmes, sous le thème : « Et si la femme se décidait ..Que deviendrait le monde ? »
La présidente de cette organisation, Joséphine Gibemba, a eu des mots de réconfort pour kes femmes victimes des violences sexuelles dans l’est de la République Démocratique du Congo.
Elle les a invitées à donner le meilleur d’elles-mêmes, à aimer davantage, à jouer pleinement leur « partition dans la symphonie de la vie».
« En réalité, c’est chaque jour que le monde célèbre la femme, parce qu’entre-nous, ce ne serait pas à la fréquence d’une année que l’on célébrerait celle qui, à la fréquence d’une seconde donne au monde son amour. Sans aucune crainte d’être contredite, la femme est le genre le plus chanté, le plus peint, le plus récité. On l’accepte avec joie mais sans s’en contenter», affirme. Joséphine Gibemba.
Pour elle, « au-delà de cette femme peinte fleur aux pétales frêles et belles, il y a une force et un mental d’héroïne dont nous sommes appelés à faire profiter au monde».
La CCFC a eu une pensée particulière à toutes ces femmes victimes de différentes sortes d’injustices et atrocités.
« Celles victimes des viols et des violences conjugales. Celles que l’amour quelles ont offert au monde ne les a pas gardées à l’abri des conflits armés, celles qui sont devenues vulnérables parce quelles ont servi de bouclier pour leurs enfants, celles victimes de misogynie et de dédain, celles-là qui se battent pour se distinguer en dépit des bâtons dans les roues et des traquenards subtilement ficelés.»
Le viol est utilisé dans l’est de la République démocratique du Congo comme une arme de guerre dans une région frappée par une crise endémique qui dure aujourd’hui trente ans.
Hugo Matadi, envoyé spécial en Chine