Lors des États généraux de la justice en République démocratique du Congo, Bérardin Mayindombe, président de la Commission nationale de censure, a plaidé ce mardi pour la suppression du Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication (CSAC).
Selon lui, le CSAC, bien qu’initialement mis en place pour réguler le secteur des médias, impose aujourd’hui des amendes excessives aux opérateurs économiques, ce qui, à son avis, freine le développement du secteur.
« Au stade actuel, le CSAC doit disparaître car la démocratie est déjà effective dans notre pays », a-t-il affirmé, soulignant que le ministère de la Communication et des Médias pourrait se charger de la régulation des médias sans nécessiter l’intervention du CSAC.
Créé en 2011 conformément à la Constitution de 2006, le CSAC avait succédé à la Haute autorité des médias (HAM), instituée en 2002 à l’issue du dialogue intercongolais de Sun City.
Ce plaidoyer s’inscrit dans le cadre des discussions menées aux États généraux de la justice, visant à réformer les institutions de régulation et à renforcer la gouvernance dans le pays.
Jevic Ebondo (stagiaire)