Au Nord-Kivu, les enseignants de quelques écoles primaires publiques de Goma maintiennent leur mouvement de grève, dix jours après la rentrée scolaire.
Ce jeudi, la porte-parole de ces enseignants, Sophie Valinandi, a annoncé le durcissement de la grève jusqu’à ce que le gouvernement central exécute leurs revendications.
Ces enseignements déplorent des « promesses non tenues depuis que la gratuité de l’enseignement a été proclamée par le chef de l’Etat ». Parmi ces promesses, le réajustement de salaire.
Ils dénoncent également les mauvaises conditions dans lesquelles vit l’enseignant de la ville de Goma.
« Si les promesses ont été réalisées, c’est vraiment à un pourcentage à minimiser », a dit Sophie Valinandi sur Radio Okapi.
La Force syndicale nationale des enseignants du Nord-Kivu (FOSYNAT), qui ne reconnait pas ce mouvement de grève, appelle les enseignements grévistes à reprendre du service pour ne pas pénaliser les écoliers.
Dieumerci Diaka