Clôture vendredi à Kananga du programme JAD (Justice, Autonomisation et Dignité pour les femmes et filles).
En trois ans, ce programme financé conjointement par l’UNFPA, le PNUD et le BCNDUH et exécuté par l’ONG Femmes mains dans la main pour le développement intégral a été bénéfique pour 488 filles de Kananga et Tshimbulu, deux villes du Kasaï Central.
Elles ont bénéficié d’un coaching en leadership, bonne gouvernance, autonomisation et lutte contre les violences sexuelles et celles basées sur le genre.
Des filles formées sont devenues des actrices de développement et se sont engagées à prévenir et à lutter contre le phénomène mariage d’enfants et autres formes de viol.
Nathalie Kambala, directrice-pays de FMMDI-ONG a indiqué que ce programme a consisté en la prise en charge psychosocial, médical et la prévention des violences sexuelles avec le Fonds des Nations-Unies pour la population (UNFPA), réinsertion socioéconomique avec le Programme des Nations-Unies pour le Développement (PNUD) et à la prise en charge juridique des survivantes de violences sexuelles avec le Bureau Conjoint des Nations-Unies aux Droits de l’homme (BCNDUH).
La cheffe de division du genre qui présidait la clôture de ce programme, s’était réjouie des résultats enregistrés durant trois ans de son d’exécution.
« Ce programme a impacté positivement à la réduction du taux de discrimination faites à la femme. Il a vu également la majorité des filles mentorées changer leurs attitudes à l’égard de leurs tuteurs, plusieurs témoignages sont enregistré’ », a indiqué Chantal Ndaya.
Des filles mentorées par des femmes leaders du Kasaï Central durant la période d’exécution du programme JAD, ont été invitées à transmettre les connaissances à leurs proches.
Bernard Padikuba