Trois journalistes congolais ont été interpellés mercredi à Kinshasa par des militaires alors qu’ils couvraient une activité relative à un conflit parcellaire opposant le ministre de l’Urbanisme et habitat à un avocat.
Ces professionnels des médias ont, tout de suite après leur interpellation, été conduits aux installations des renseignements militaires (ex-DEMIAP) où ils sont détenus.
Il s’agit notamment de Jeef Ngoyi de la Radio Okapi, de Marie-Louise Mbela de la RTNC ainsi que du cameraman de cette dernière.
Remontée face à la violence dont ces professionnels des médias ont été victimes, en témoigne une vidéo largement relayée sur les réseaux sociaux, l’Union nationale de la presse au Congo (UNPC), par le biais de son président, Gaby Kuba, a exigé une « réparation immédiate de la part des auteurs de cette agression ».
Pour l’UNPC, ces journalistes doivent être « libérés sans condition », étant donné qu’ils « ne sont pas impliqués dans ce conflit ».
Aux dernières nouvelles, Marie-Louise Mbelu de la RTNC a été libérée tard dans la nuit.
Giscard Havril Mane