A travers la RDC, de nouvelles célébrations de réussite à l’Examen d’État sont signalées et observées depuis jeudi 21 septembre.
Pour d’aucuns, ce sont des récipiendaires qui ont réussi après avoir introduit des recours.
Cette explication a aussi été donnée par l’abbé Bruno Kabambu, curé de la paroisse Saint Gabriel, située dans la commune de Kalamu à Kinshasa, lors de la messe matinale de ce vendredi.
Il a remercié « Dieu pour avoir accordé la réussite aux élèves du lycée Boyokani », situé à un jet de sa paroisse, après avoir introduit un recours à l’Inspection générale de l’enseignement.
Un autre son de cloche a retenti du côté de Jean-Paul Lumbulumbu, député provincial du Nord-Kivu. Via Twitter, il a dit avoir « demandé et obtenu la reprise de la correction » des copies des candidats à cette épreuve nationale.
Une demande qui a eu pour conséquence la révision à la hausse du taux de réussite, passé de 33% à 87% pour la province du Nord-Kivu, selon les chiffres avancés par le député Lumbulumbu.
Exetats Nord Kivu : Alors que les résultats etaient de 33℅ seulement, nous avons demandé avec courage et obtenu la reprise de la correction des Exetats, ils sont passés à 87% et plusieurs écoles avec résultats Neants ont vues des réussites de leurs finalistes. Merci Fatshi. pic.twitter.com/QoazsucX9q
— Hon. Jean-Paul Lumbulumbu (@jplumbulumbu76) September 22, 2023
Sur la toile, des langues se sont déliées pour fustiger le système de « recours » qui serait initié par le ministère de l’EPST.
Ce dernier, en réaction à cette « vive polémique », a émis ce vendredi un communiqué soutenant qu’il « n’y a pas eu traitement des recours ».
« La publication de l’édition 2023 se faisait avec les fenêtres de 2022 ouvertes chez les compagnies de téléphonie cellulaire chargées de rendre publics les résultats en premier temps avant le palmarès. C’est de cette manière qu’il y avait des réclamations et de confusion. Certains tombaient sur les mauvais résultats de 2022 », a expliqué le ministère de l’EPST dans son communiqué.
Et de poursuivre :
« La fenêtre de 2022 a été fermée par la suite. Mais, les gens avaient tantôt les bons ou les mauvais résultats. Le palmarès clarifie et confirme les résultats de l’Examen d’Etat ».
Après la publication du palmarès officiel, a-t-il reconnu, plusieurs écoles sont passées de néant à 100%. C’est le cas notamment du lycée Boyokani dans la section pédagogie générale.
Laurent Omba