La Communauté famille chrétienne (CFC), un groupe à charisme propre de l’Église catholique de la RDC, a formé des journalistes de Kinshasa sur des questions liées au mariage et à la famille.
Cette formation, organisée durant trois jours et clôturée jeudi, a été un moyen pour la CFC d’obtenir l’implication des journalistes dans la sensibilisation pour la conservation des valeurs chrétiennes et africaines du mariage et de la famille alors que la RDC est affectée par la promotion de l’homosexualité, qui semble gagner du terrain petit-à-petit.
Considérée comme une exportation occidentale, l’homosexualité est généralement mal perçue en RDC où les populations, réputées être des ferventes chrétiennes, s’en tiennent aux prescriptions bibliques qui qualifient cette pratique « d’abomination ».
Pour contrer la campagne de promotion du mouvement LGBTQ+, la CFC compte sur les journalistes congolais tout en espérant à la naissance d’un réseau de journalistes opposés à ces pratiques qui altèrent la nature du mariage et de la famille.
« S’il y a des structures organisées des journalistes spécialistes des questions environnementales, sportives, politiques ou économiques, il est tout à fait logique qu’il y ait des journalistes spécialistes des questions familiales. Ils permettront la vulgarisation à grande échelle de notre conception du mariage en tant que chrétiens et africains », a expliqué Léon Botolo, coordonnateur de la CFC.
De son côté, l’abbé Mathieu Musua, docteur en philosophie et professeur émérite à l’Université catholique du Congo (UCC), a, sur base des dispositions légales en vigueur en RDC, tenté de démontrer comment l’homosexualité et ses variants sont aux antipodes de la conception du mariage aussi bien par la Bible que par le législateur congolais.
Giscard Havril Mane