Après leur sit-in vendredi à la cité de l’Union africaine pour revendiquer leur nomination deux ans après les résultats du concours, des candidats magistrats ont-ils renoncé à leurs mouvements de revendication, après que leurs délégués ont échangé le même vendredi avec Dieudonné Kamuleta, président du Conseil supérieur de la magistrature ? « Faux », rétorquent-ils dans un communiqué publié ce samedi.
« Cette allégation va clairement en l’encontre de notre lutte pour la reconnaissance de notre droit. Nous restons convaincus qu’il serait tout à fait irresponsable de notre part de nous excuser pour des actions qui restent dans les limites de l’exercice normal de notre prérogative de revendiquer notre droit le plus légitime », note le communiqué qui contredit la version du Conseil supérieur de la magistrature.
À en croire Isabelle Ntumba du collectif de revendicateurs, ils ont plutôt levé le sit-in à la cité de l’Union africaine, mais d’autres actions vont se poursuivre.
« Une option sera levée lundi prochain pour réorienter le sit-in à la primature, car selon le Conseil Supérieur de la magistrature cette nomination reste subordonnée aux moyens financiers nécessaires qui doivent être disponibilisés par le gouvernement central pour leur formation et affectation », indique-t-elle.
Dieudonné Kamuleta a assuré que la nomination des magistrats de la promotion 2024 et des réservistes est déjà acquise. Cela pourrait intervenir à partir de janvier.
Gervais Bemwizi du collectif de ces magistrats 2024 avait déclaré vendredi à la cité de l’Union africaine qu’ils poursuivons leur mouvement jusqu’à obtenir gain de cause.
Dieumerci Diaka