Le Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l’ONU (OCHA) a estimé qu’au moins 602 000 personnes se retrouvent en situation de déplacement à Rutshuru, Nyiragongo, Masisi, Walikale, Lubero et Goma depuis mars 2022.
Et ce, à la suite des affrontements armés entre les FARDC et des milices actives dans la région.
En mars dernier, les M23 avaient entrepris de mener une lutte armée contre les FARDC après avoir repris les armes fin 2021.
Dans un communiqué rendu public vendredi, ce département du Secrétariat de l’ONU a fait savoir que jusqu’en fin janvier 2023, des affrontements armés dans le territoire de Masisi ont contraint des milliers de personnes à se déplacer vers d’autres localités, y compris vers la ville de Goma.
Selon les acteurs humanitaires, au moins 30 000 personnes seraient arrivées dans la localité de Mweso, alors que 12 000 autres ont trouvé refuge à Goma.
Les combats armés, a par ailleurs avancé OCHA, ont occasionné la suspension du trafic routier entre Goma et Kitshanga, et entravé l’accès humanitaire dans plusieurs localités des territoires de Masisi, Walikale et Lubero.
La même source a indiqué qu’en raison des contraintes sécuritaires, une dizaine d’organisations humanitaires a dû suspendre ses activités à Kitshanga et Mweso.
Dans le territoire de Rutshuru, des affrontements dans la localité de Karambi ont forcé plus de 16 000 habitants à se déplacer.
Les contraintes sécuritaires ne permettent pas aux organisations humanitaires d’accéder la zone, déplore OCHA dans son rapport.
Fidèle Kitsa