Les ministres allemands et français des Affaires étrangères ont publié, en marge de la Journée internationale des droits de l’homme (JIDH), les lauréats de l’édition 2023 du Prix franco-allemand des droits de l’homme et de l’État de droit.
Parmi les 11 lauréats, figure l’activiste congolaise Anny Modi.
Du haut de ses 41 ans, Anny Modi milite depuis plus d’une dizaine d’années contre les violences sexuelles utilisées comme arme de guerre dans les zones en conflit. Elle est également au front pour le leadership des femmes, les droits des femmes en général et ceux des jeunes, ainsi que pour la santé sexuelle et reproductive des jeunes, notamment à travers l’ONG Afia Maman dont elle est Directrice exécutive.
Organisé depuis 2016, le Prix franco-allemand des droits de l’homme et de l’Etat de droit récompense les responsables des ONG, avocats, journalistes qui « militent pour défendre les droits inaliénables de chaque individu ».
A travers ce Prix, la France et l’Allemagne « récompensent l’engagement de la société civile pour la dignité humaine et les droits de l’homme inaliénables de chacune et chacun ».
Ces lauréats sont primés notamment pour leur engagement pour la cause des minorités, de la justice, de la participation politique et d’une couverture médiatique impartiale.
Quatre des 11 lauréats de l’édition 2023 proviennent de l’Afrique. Outre Anny Modi, l’on retrouve également Oluwaseun Osowobi du Nigeria, Takyiwaa Manuh du Ghana et Danièle Darlan de la République centrafricaine.
Fadel Abdoul Ghani de la Syrie, Chow Hang-tung de Hong-Kong, Valery Wichman des Îles Cook, Gisèle Khoury du Liban, Marianela Balbi Ochoa du Venezuela, Hanna Machińska de la Pologne et Choman Hardi d’Iraq ont également été primés.
Cette année, la Journée internationale des droits de l’homme a coïncidé avec le 75e anniversaire de l’adoption de la Déclaration universelle des droits de l’homme par l’Assemblée générale des Nations Unies.
Yvette Ditshima