A l’entrée de la Cathédrale Notre Dame du Congo à Kinshasa, où le Pape va rencontrer les consacrés, plusieurs affiches des acteurs politiques souhaitent la bienvenue au Souverain pontife.
Dès l’entrée de la cathédrale Notre Dame de la Gombe, des banderoles des hommes et femmes politiques animent le décor.
Opportunisme ? Hospitalité ? Récupération politique ? En tout cas, c’est un festival de banderoles souhaitant la bienvenue au Souverain pontife. Pas sûr que le Pape François aura le temps de lire tous ces messages de ces politiques. Personne n’oublie de mettre en évidence son portrait aux côtés de celui du Souverain pontife. D’autres y ajoutent celui du président Félix-Antoine Tshisekedi.
Tolérable ? « Rien ne peut se faire ici sans la permission du curé », confie une lectrice de la paroisse qu’on rencontre dans la cour de l’église.
La plupart de fidèles catholiques rencontrés sur place ne trouvent aucun inconvénient de voir ces affiches.
« C’est un acte d’hospitalité », souligne un homme qui se presse d’acheter des accessoires à l’effigie pontificale.
Sur place, pagnes, t-shirts, sacs, casquettes du Pape François se vendent comme de petits pains. D’autres immortalisent le moment par des selfies devant ces banderoles, en attendant le jour-j.
C’est déjà ce mardi que le Souverain pontife foulera le sol kinois, 38 ans après Jean-Paul II.
A Notre Dame du Congo où le Pape aura une rencontre et une prière avec les consacrés, tout ou presque a été rénové. Commencés en juin de l’année dernière, les travaux de rénovation de la paroisse sont presque finis. Les dernières finitions continuent jusque ce lundi, a laissé entendre un responsable de la commission paroissiale.
Yvette Ditshima