Le président du Sénégal et président en exercice de l’Union africaine s’est exprimé mardi en marge de l’Assemblée générale des Nations-Unies à New York.
Il a été le premier dirigeant africain à investir la tribune de l’ONU.
Le président en exercice de l’UA s’est présenté en défenseur de la cause africaine. Macky Sall a plaidé pour la levée des sanctions étrangères contre le Zimbabwe.
« Ces mesures sévères continuent de nourrir un sentiment d’injustice contre tout un peuple et aggraver ses souffrances en ce temps de crise profonde », a-t-il déploré.
En outre, Macky Sall a plaidé pour une présence africaine conséquente dans les cercles de prise des décisions qui engagent 1.4 milliard d’Africains.
« Il est temps de vaincre les réticences et de déconstruire le narratif qui persiste de confiner l’Afrique à la marge des cercles décisionnelles », a-t-il souligné avec insistance.
Le successeur de Tshisekedi à la tête de l’organisation africaine a appelé les membres de la haute hiérarchie de l’ONU à prendre en considération la juste et légitime demande africaine de la réforme du Conseil de sécurité de l’ONU.
Et d’ajouter :
« Je rappelle notre demande d’octroi d’un siège à l’Union africaine au sein du G20 pour qu’en fin l’Afrique soit mieux représentée », a-t-il sollicité.
Seul un pays africain, en l’occurrence l’Afrique du Sud, fait partie du cercle très fermé des 20 pays les plus industrialisés du monde.
Djo Kabika