Le Parti des peuples africains-Côte d’Ivoire (PPA-CI) de l’ancien président Laurent Gbagbo juge la mesure de la grâce présidentielle que le président ivoirien Alassane Ouattara lui avait accordé insuffisante, le PPA-CI réclame plutôt une amnistie.
Pour Kouadio Konan Bertin ministre de la Réconciliation l’amnistie de Laurent Gbagbo dépend de l’assemblée Nationale et non de la présidence de la République.
« L’amnistie relève de la loi, la loi se prend à l’Assemblée, au parlement. Si tant est que nos frères de PPA-CI veulent une amnistie, alors même qu’ils ont des députés et un groupe parlementaire, pourquoi n’ont-ils pas emprunté cette voie eux-mêmes ? » a-t-il déclaré sur RFI.
En effet, la grâce présidentielle, elle n’efface pas les faits, puisse que l’ancien président Laurent Gbagbo a été condamné à 20 ans de prison. C’est-à-dire que le président Gbagbo est considéré comme un criminel selon la loi ivoirienne qui ne lui permet pas d’être éligible de se présenter aux élections de 2025. Le Parti de Gbagbo espérait une amnistie pour que Gbagbo se présente à la présidentielle de 2025.
Il est trop tôt pour évoquer l’aspect politique de cette annonce du président Ouattara, juge le vice-président et porte-parole du PPA-CI, Justin Katinan Koné. Obtenir l’amnistie de Laurent Gbagbo vise selon lui avant tout, à laver l’honneur de l’ancien chef de l’État ivoirien.
DM