Au Kenya, des partisans de l’opposition ont entamé ce mercredi des manifestations contre le coût de la vie et la hausse des impôts, qui vont durer trois jours.
Dès le lancement, une centaine de manifestants a lancé ce même mercredi des pierres sur la police dans un quartier pauvre de Nairobi.
Une manière pour cette population de répondre à l’appel lancé par la coalition Azimio, sous le leadership de l’opposant historique Raila Odinga.
Des médias kényans rapportent que quelques échauffourées et accrochages ont eu lieu ce mercredi matin. Les manifestants ont brûlé des pneus et essuyé des gaz lacrymogènes larguées par la police.
L’opposition kényane a appelé aux manifestations en partie à cause de la mesure sur la hausse des impôts, prise le mois dernier par le gouvernement du président William Ruto.
Le gouvernement affirme que les taxes sur le carburant et le logement, qui devraient rapporter 200 milliards de shillings supplémentaires (1,4 milliard de dollars) par an, sont nécessaires pour faire face aux remboursements croissants de la dette et pour financer les initiatives de création d’emplois.
Mardi, suite à l’annonce de l’opposition, le gouvernement a ordonné la fermeture des écoles publiques au bidonville de Kibera et aux villes de Mombasa (sud-est) et Kisumu (ouest), des bastions d’Odinga.
Djo Kabika