La commission électorale du Zimbabwe a annoncé jeudi que 11 candidats ont été qualifiés pour prendre part à la présidentielle d’août prochain.
Le président sortant, Emmerson Mnangagwa, 80 ans, brigue un nouveau mandat.
Plusieurs candidats ont été disqualifiés faute d’avoir versé la caution de 20 000 dollars exigée.
Pour certains candidats, la somme exigée est « exorbitante et discriminatoire ».
Dans l’opinion, deux candidats passent pour favoris: le président sortant, Emmerson Mnangagwa du parti ZANU-PF, ainsi que Nelson Chamisa de la Citizens Coalition for Change (CCC), déjà battu par le premier lors de la présidentielle de 2018.
Le Zimbabwe votera pour un nouveau président et un nouveau parlement le 23 août, dans un contexte d’effondrement économique où le dollar zimbabwéen a plongé de plus de 50 % par rapport au dollar américain.
Ce pays d’Afrique australe de 15 millions d’habitants n’a connu que deux dirigeants depuis son indépendance en 1980. Robert Mugabe, qui est décédé en 2019, a dirigé le Zimbabwe pendant 37 ans jusqu’à ce qu’il soit destitué et remplacé par Mnangagwa lors du coup d’État de 2017.
Djo Kabika