Aux dernières nouvelles, la situation est revenue au calme au Niger, après que l’accès à la présidence de la République nigérienne ait été bloqué ce matin par la garde présidentielle.
Les réactions fusent de partout, alors que le président de la République Mohamed Bazoum est retenu par la garde présidentielle pour des raisons qui ne sont jusque-là pas encore connues.
16h21 TU : António Guterres, le Secrétaire général de l’ONU, condamne « toute tentative de prise de pouvoir par la force », d’après le porte-parole du secrétariat des Nations Unies.
15h49 TU : « La France est préoccupée par les évènements en cours au Niger et suit attentivement l’évolution de la situation », indique une déclaration de la porte-parole du ministère des Affaires étrangères. La France condamne par ailleurs « fermement toute tentative de prise de pouvoir par la force » au Niger, son principal allié dans le Sahel. La présence française est très contestée au Niger par une partie de la population,notamment par la plateforme M62.
15h15 TU : Les partisans du president Bazoum appellent à manifester dans la capitale Niamey. Rassemblements prévus au Rond Point Justice et à la place Toumo, selon notre correspondant sur place.
14h32 TU : « La situation sur le terrain reste très floue », a déclaré la porte-parole du ministère allemand des Affaires étrangères à Berlin.
« Nous sommes en contact avec notre ambassade sur le terrain ainsi qu’avec nos partenaires internationaux sur cette question. Des mesures appropriées seront prises si nécessaire », a-t-elle ajouté.
13h49 TU : Par la voix de Josep Borrell, Haut représentant de l’UE pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, l’Union européenne « condamne toutes les tentatives de déstabilisation de la démocratie et de menace pour la stabilité du Niger. »
13h30 TU : Les dirigeants de la Cédéao « ne toléreront aucune situation qui empêche le gouvernement démocratiquement élu du pays », a déclaré Bola Ahmed Tinubu dans un communiqué relayé par la présidence. Le chef d’Etat nigérian a déclaré que son pays soutenait « fermement le gouvernement élu du Niger et exprime également la détermination absolue des dirigeants de notre sous-région à ne pas faiblir ou vaciller sur notre position pour défendre et préserver l’ordre constitutionnel. »
13h20 TU : Le président de la Commission de l’Union africaine condamne fermement « ce qui semble être une tentative de coup d’Etat » au Niger. Moussa Faki Mahamat a condamné « fermement de tels agissements de la part de militaires agissant en totale trahison de leur devoir républicain », leur demandant « de cesser immédiatement » cette « inacceptable entreprise », dans un communiqué publié en début d’après-midi.
12h55 TU : La commission de la Cédéao condamne la tentative de coup d’Etat au Niger. Elle tiendra tous ceux qui sont impliqués dans cet acte pour « responsables ».
12h35 TU : le président Bola Tinubu du Nigeria et président en exercice de la Cédéao dit suivre de près la situation au Niger et en consultations avec ses homologues de la sous-région.
12h11 TU : selon nos sources, les mutins chercheraient à rallier d’autres unités de l’armée à leur mouvement.
11h50 TU : la présidence nigérienne a déclaré dans un communiqué que certains membres de la garde présidentielle avait lancé un mouvement « anti-républicain » « en vain » et que l’armée nationale était prête à les attaquer s’ils ne revenaient pas à la raison.
Le communiqué ajoute que le président Mohamed Bazoum et sa famille se portent bien après que des sources de sécurité ont déclaré que la garde présidentielle retenait Mohamed Bazoum dans sa résidence, située dans l’enceinte du palais présidentiel.
10h TU : Au Niger, le chef de l’Etat Mohamed Bazoum est détenu par des mutins.
Nos sources indiquent aussi que les mutins retiennent également le ministre de l’Intérieur.
Le nom du Général Omar Tchiani, chef de la garde présidentielle, est souvent cité dans l’affaire. Tchiani est un proche de l’ancien président Issoufou Mahamadou et était déjà chef de la garde présidentielle sous l’ancien président.
Une source affirme à l’AFP qu’ »il s’agit d’un mouvement d’humeur de la garde présidentielle, mais des pourparlers sont en cours avec le président ».
Mercredi matin, tant les accès à la résidence du président nigérien, Mohamed Bazoum, qu’aux bureaux du complexe qui se trouvent dans le même périmètre, étaient interdits.
Selon la VOA Afrique, la sécurité à la radio-télévision de l’Etat, l’ORTN, a été renforcée. Car les médias étatiques sont toujours dans le viseur des putschistes qui annoncent le nom du nouvel homme fort sur leurs antennes. Ce qui n’est pas le cas du Niger pour l’instant.
Le président Mohamed Bazoum est au pouvoir depuis deux ans après que son prédécesseur Issoufou Mahamadou a achevé ses deux mandats. Peu avant la prestation de serment de Mohamed Bazoum, le Niger a fait face à une tentative de coup d’Etat.
Infos.cd – DW Afrique