A l’approche du deuxième anniversaire de l’inscription de la Rumba congolaise au patrimoine immatériel de l’UNESCO, le gouvernement congolais entend développer des mécanismes pouvant permettre de pérenniser ce style musical, notamment à travers le transfert des connaissances d’une génération à une autre.
Au cours d’un briefing presse, jeudi à Kinshasa, la ministre de la Culture, Catherine Kathungu, a fait savoir que le gouvernement cogite pour la création des écoles et des conservatoires de la Rumba. Kinshasa entend, par la mise en place de ces structures, « immortaliser » ses artistes.
« Avec la reconnaissance de la rumba congolaise aujourd’hui dans le monde, les précurseurs comme Luambo ne mourront vraiment jamais », a motivé Cathérine Furaha au cours de ce briefing presse, organisé au jour de la commémoration du 34e anniversaire de décès de Franco Luambo Makiadi, ce virtuose de la guitare qui a fait la pluie et le beau temps de la rumba dans les années 80.
La ministre a en outre fait savoir qu’un répertoire d’artistes congolais est en cours d’élaboration. Elle a par ailleurs insisté sur l’ambition du gouvernement de voir les artistes « vivre de leur travail ».
La rumba congolaise, style musicale popularisé par les artistes de deux Congo, a été inscrite sur la liste des patrimoines immatériels de l’UNESCO le 14 décembre 2021.
Yvette Ditshima