A l’approche de sa production au stade des Martyrs de Kinshasa, le chanteur congolais se montre très remuant sur le marché. Son hyper activité, un fait rare dans la carrière de la super star, cache peut-être une stratégie de « l’Aigle » pour mieux prendre d’assaut la marmite bouillonnante de Kinshasa.
Fally Ipupa a pris le pari d’affronter le stade des Martyrs le 29 octobre prochain. Depuis l’érection de ce temple du foot, seuls quelques noms ronflants de la scène musicale congolaise s’y sont produits : Werrason et JB Mpiana (en solo puis récemment avec le Clan Wenge), Koffi Olomide, King Kester et Papa Wemba.
Fally Ipupa, déjà considéré par d’aucuns comme une légende de la musique congolaise, veut allonger la liste.
Pour réussir son coup, « l’Aigle » a pris soin de préparer son public, mieux de le faire saliver avant le jour-j. Sa stratégie : une hyper- activité sur le marché du disque. Cette stratégie est cependant aux antipodes des habitudes de l’ancien protégé de Koffi Olomide, qui évolue en solo depuis 2006.
En l’espace de trois mois, Fally Ipupa a largué trois sons. Soit en moyenne, un morceau par mois. Une stat assez rare de « La Merveille » qu’il convient de souligner. Il s’est d’abord signalé le 31 juillet dernier avec « Bloqué ». Deux mois après, ce son a atteint plus de 11 millions 900 vues sur YouTube.
Ensuite, Fally Ipupa a gratifié, le 1er septembre, les mélomanes de « Science fiction », un morceau à travers lequel l’artiste a retrouvé ses identités rumba après un moment de break.
L’artiste est revenu à la charge jeudi, traînant dans sa gibecière « Se yo », disponible en streaming depuis jeudi.
https://twitter.com/fallyipupa01/status/1578053847397924864?t=2oHZ4NghNsoY_c7c3VJYnw&s=19
Au premier trimestre de 2022, Fally Ipupa s’était déjà signalé avec « Tokooos II gold », son troisième album urbain.
Lancé en février, cet album a cependant connu moins de succès que les deux premières versions de « Tokooos ». Et ce, en dépit de la participation des artistes ayant pignon sur rue comme Youssou N’Dour et Niska.
Laurent Omba