24 années sont passées depuis le décès, le 28 novembre 1998, de l’artiste musicien Pépé Kallé, surnommé Éléphant d’Afrique.
Né Jean-Baptiste Kabasele Yampanya wa ba Mulanga, ce musicien à la taille très imposante (2 mètres pour 150 kilos) est mort de suite d’une crise cardiaque à l’âge de 47 ans.
Pépé Kallé, pour d’aucuns, est l’un des piliers de la 3e génération de la musique congolaise moderne.
Ce géant de la scène avait commencé sa carrière dans des chorales des églises, avant de rejoindre le groupe Bamboula en 1969.
En 1972, il avait rejoint l’orchestre Bella Bella, qu’il avait vite quitté pour fonder son propre orchestre « Empire Bakuba », dont les membres les plus connus étaient Elvis, Papi Tex, Emoro (nain espiègle, décédé lors d’une tournée au Botswana en 1994), Doris, Boeing 737, Jolie Bébé.
Son succès commence en 1973 à la sortie de son tube continental « Nazoki ». A partir de 1980, Pepe Kalle et son empire avaient enchaîné des tournées au Japon, aux Etats-Unis, en aux Caraïbes, etc.
Pépé Kallé, au cours de sa carrière, avait réalisé de nombreux morceaux sur des histoires d’amour ruisselantes et des textes inspirés de la débrouille africaine quotidienne comme « Article 15, Débrouillez-vous pour vivre ».
L’artiste avait côtoyé des grands noms de la musique congolaise et africaine, tels que Manou Lima, Boncana Maiga, Canta Nyboma, Papa Wemba, Lutumba Simaro, Mbilia bel et tant d’autres.
DM